
Confucius dit: » Nous naissons bons et purs, mais les mauvaises habitudes nous détournent de cette bonté originelle. »
Rouleau 9: Lun Yu
Les anciens dirigeants savaient que les hommes étaient paradoxalement attirés à la fois par la vertu et l’appât du gain. Ils s’efforçaient donc d’encourager leurs valeurs morales et de refreiner leur avidité. Lorsque la vertu est mise en avant, la bienséance et la courtoisie se développent. Lorsque l’on évite de provoquer l’avidité, l’intégrité est préservée.
Rouleau 49: Fu Zi
La meilleure façon de gouverner est de promouvoir au mieux l’éducation.
Rouleau 42: Yan Tie Lun
Montrer l’exemple au plus haut niveau de l’Etat permet de civiliser le peuple.
Rouleau 45: Cui Shi Zheng Lun
Les sages du passé montraient toujours l’exemple et le peuple cherchait à les imiter, en devenant lui aussi vertueux. Ils critiquaient ouvertement les vices pour que le peuple s’offusque des comportements honteux.
Rouleau 49: Fu Zi
Confucius dit: » Chez lui, un jeune doit être dévoué envers ses parents. A l’extérieur, il doit respecter ses ainés et ses supérieurs. Il doit être méticuleux et précautionneux, sincère dans ses propos, aimer les autres et se rapprocher des personnes vertueuses et sages. Il doit par ailleurs étudier les écrits des grands penseurs du passé. »
Rouleau 9: Lun Yu
Les dirigeants éclairés d’autrefois, conscients que l’éducation pouvait transformer les gens, donnaient l’exemple en se montrant philanthropes. Influencés positivement, leurs sujets portaient une plus grande attention aux membres de leur famille.
De plus, ces souverains promouvaient la bienveillance, la droiture et les valeurs morales. Inspiré par leur vertu, le peuple y adhérait et s’y conformait dans la vie quotidienne. Ces rois se montraient respectueux et courtois, et le peuple les imitait. La bienséance et les festivités permettaient de guider et d’éduquer les gens, qui apprenaient à vivre en harmonie. Le peuple savait clairement ce que le dirigeant révérait ou détestait et ne remettait jamais en cause les interdictions.
Rouleau 9: Xiao Jin
Confucius dit: » Pour enseigner aux autres la compassion et l’amour, rien ne vaut la piété filiale. Pour leur enseigner la bienséance et la loyauté, rien n vaut la fraternité. Pour changer leurs manières et modifier leurs habitudes, rien ne vaut la musique. Pour assurer le repos des supérieurs et l’ordre chez le peuple, rien ne vaut les règles de bienséance. La bienséance découle des principes de révérence. La révérence envers un père satisfait tous les enfants. La révérence envers un frère aîné satisfait tous les cadets. La révérence envers un dirigeant satisfait tous les sujets. La révérence envers un homme satisfait mille hommes. Elle s’applique à un petit nombre mais bénéficie au plus grand nombre. Voilà ce que l’on entend par ‘expression « règle universelle de conduite ».
Rouleau 9: Xiao Jing
Confucius dit: » Un peuple éduqué par des politiques et menacé par des punitions cherchera surtout les failles du système et ignorera la morale. S’il est éduqué par la vertu et encadré par les rites, le peuple comprendra naturellement la morale et cherchera à s’améliorer. »
Laozi dit: » Plus on écrira de lois, plus les hommes chercheront à les contourner et à les enfreindre. »
Rouleau 12: Shi Ji, Vol.2
Lorsque Zichan gouvernait l’Etat de Wheng, le peuple ne le décevait jamais. Lorsque Zijin gouvernait le comté de Shanfu, le peuple ne supportait pas l’idée de le décevoir. Lorsque Xi Mengbao gouvernait le comté de Ye, le peuple n’osait jamais le décevoir. Lequel de ces dirigeants était le plus capable et sage ? Seul un dirigeant éclairé et perspicace sait faire la différence en connait la réponse.
Rouleau 12: Shi Ji, Vol.2
Si le peuple n’assimile pas les principes de bienséance et de justice, les lois seront inefficaces. La justice peut condamner un fils indigne à mort mais ne peut pas forcer les gens à se comporter comme Confucius ou Zengzi (la piété filiale incarnée). La justice peut condamner les voleurs et les bandits à des peines de prison, mais ne peut pas forcer les gens à être honnêtes comme Boyi. Confucius eut 3000 disciples qui faisaient preuve d’une grande piété filiale dans leurs foyers et respectaient leurs aînés et les anciens à l’extérieur. Leurs enseignements devinrent des lignes de conduite pour les autres et leurs bonnes actons suffisaient à les ériger en modèles. Tout cela et le résultat de l’éducation.
Rouleau 41: Huai Nan Zi
Wenzi demanda à Laozi de lui expliquer les concepts de morale. bienveillance, de droiture et de bienséance. Laozi lui répondit: » La vertu est ce que les hommes chérissent. La bienveillance est ce qu’ils admirent. La droiture est ce qu’ils vénèrent. La bienséance est ce qu’ils respectent. Ces quatre principes sont utilisés par les sages pour guider le peuple. »
Rouleau 35: Wen Zi
Un dirigeant éclairé attache une grande importance à honorer les personnes sages et vertueuses. Mettre en avant des personnes intègres pour influencer le monde est un des principes fondamentaux du confucianisme.
Rouleau 26 : Wei Zhi, Vol.2
Si tu veux prévoir sur un an, cultive les cinq céréales. Si
tu veux prévoir sur dix ans, plante des arbres. Si tu veux prévoir pour toute
une vie, éduque le peuple.
Rouleau 32 : Guan Zi
Confucius dit : » Un homme de bien vénère trois choses ; la loi de cause à effet, les personnes vertueuses et les enseignements des sages. Un homme de peu ignore la loi de cause ç effet, méprise les personnes vertueuses et se moque de l’enseignement des sages. »
Rouleau 9 : Lun Yu
L’école de pensée confucianiste trouve probablement son origine dans les travaux des ministres en charge de l’éducation. Leur mission était d’assister le souverain, suivre le principe du Yinyang et promouvoir l’idée de la transformation par l’éducation. Ils étudiaient les six classiques et soulignaient l’importance de la bonté et de la vertu. Ils mettaient en avant les principes de la gouvernance des empereurs Yao et Shun, respectaient et expliquaient les règles énoncées par les rois King et Wu et considéraient Confucius comme leur professeur. Ils vénéraient le savoir transmis par les anciens rois sages et voyaient dans le Dao la plus haute forme de sagesse.
Rouleau 14 : Han Shu, Vol.2
Le développement du taoïsme est probablement le résultat du
travail des historiens. Ceux-ci consignaient par écrit les raisons des échecs,
des succès, des désastres ou de la longévité des différentes dynasties. Savoir
s’en tenir aux principes essentiels, conserver son intégrité à travers la
vacuité et la pureté, dompter sn caractère de manière douce et humble, voilà de
quelle façon un souverain doit gouverner un pays, à l’image de l’empereur Yao
et de sa modestie ainsi que des principes d’humilité énoncés dans le Yijing. L’humilité
attire la bénédiction du ciel, de la terre, des esprits et des humains. C’est
pour cela que les taoïstes y accordent une si grande valeur.
Rouleau 14 : Han Shu, Vol.2